Blog pour toutes et tous relatant les événements sur la vie du village de Lesdins

mardi 29 janvier 2013

Inauguration du calvaire novembre 1990


Le premier novembre 1990 la commune de Lesdins inaugurait son calvaire.

  
Construction à la croisée des routes, et symbole aux multiples significations.
  Population, fidèles et élus n'ont pas manqué cette cérémonie devenue exceptionnelle en ces temps modernes. Histoire de notre calvaire et celle du chêne qui se trouve  au pied de la stèle.
  Pour ce qui  est du calvaire,  reprise de l'article du journal l'Aisne nouvelle du  3 novembre 1990 : Ce calvaire a été inauguré le jour même de la Toussaint. Situé à l'angle de la rocade du CD 8,  ce calvaire est en réalité le second que compte sur son territoire la commune de Lesdins, un premier étant à l'entrée du village de Levergies (peu de lesdinois connaissent son emplacement).
  Le pourquoi de cette initiative? Le maire Alain Richet l'a évoqué lors de son intervention au pied de la construction : la commune de Lesdins était certainement une des seules communes de France  à ne pas avoir de calvaire à l'intérieur du village. Alors l'idée a été proposée au conseil municipal et  acceptée. Il restait à trouver un bon emplacement  et un propriétaire susceptible de donner le terrain.C'est un docteur de Cambrai et son épouse qui ont permis cette réalisation. M le Maire en profita pour les remercier  tous les deux ici présents. Il remercia également le personnel de Lesdins avec à sa tête monsieur Duquesne pour la réalisation de la croix en fer forgée et du massif de fleurs  (ils ont œuvré avec cœur a déclaré le maire). Remerciements également aux  élus ainsi que ceux des alentours: M Ponthieu, Mme Proy et M Pezant, respectivement maires de Fonsomme, Estrées et Magny La Fosse.
  C'est l'abbé Delbecque qui a béni ce calvaire, non sans formuler le vœu (vu  son emplacement) il incite les automobilistes à lever le pied et à respecter la vie.  
  M Richet n'a pas omis de remercier toutes les lesdinoises et les lesdinois ici présents,  ainsi que la chorale, et  la participation de Mrs  Delval et Trannoy qui ont fait un apport  de fleurs en tant que responsables de la société d’horticulture de St Quentin. (l'Aisne nouvelle du  3/11/1990)

Reste la petite histoire du chêne
  Pour marquer l'inauguration du calvaire  il m'a semblé bon de planter un chêne au pied de la croix. En 1989  toutes les communes de France ont été invitées à fêter l'événement du bicentenaire de(1789) à cette occasion lors d'une  réunion du conseil municipal nous avons décidé de planter 2 chênes,  un dans le parc du monument aux morts, l'autre sur la place du 43ième RI. Pour agrémenter le tout, une petite fête a été organisée à cette occasion.   Plusieurs jours après,  la commune de Lesdins comme dans bien d'autres communes a  eu la désagréable surprise de constater que nos chênes avaient été coupés.
  Ne voulant pas connaître le même sort pour le chêne au pied du calvaire de Lesdins  le secret a été gardé jusqu'à ce jour.
Ce chêne que vous voyez sur la photo a été prélevé derrière le canal  et planté un soir à la nuit tombante afin de ne pas être vu.
Pour la postérité, il faut conserver en mémoire la date de plantation de ce Chêne le 3 novembre 1990
Il existe de vieux arbres en France, mais bien souvent il ne reste aucune trace  qui marque l’événement. Pour votre information il y en a un qui lui   à1020 ans c'est en Seine Maritime  à Allouville-Bellefosse tout près d’Yvetot. Il vaut le détour !!
Alain Richet

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mercredi 23 janvier 2013

Une histoire de Lesdins


LESDINS

Situation :
A l'extérieur du village, au hameau du Tronquoy, sur la droite à mi-chemin entre Lesdins et Le Haucourt.
Un premier château fortifié aurait existé. Une bande de brigands s'y étant installé au cours du XV' siècle, Louis XI en aurait fait le siège. Les occupants auraient été massacrés sauf leur capitaine qui aurait eu la vie sauve. Comme seigneurs du Tronquoy, on trouve en 1580 N. Lefèvre de Caumartin, en 1587 Louis Marescal par acquisition, en 1608 Pasquier de Philippy. Les Philippy, d'origine italienne, s'étaient établis dans le Languedoc avant d'acquérir la seigneurie du Tronquoy vers le début du XVII' siècle. le domaine reste dans les mains de la famille de Philippy jusqu'en 1905, date à laquelle madame Caffart, née Philippy d'Estrées, vend le domaine du Tronquoy à un induStriel, M. Décaudin, qui le revend rapidement à la famille Turbaux. Le propriétaire en 1914 est Henri-Georges Turbaux, né en 1883 et marié à Louise-Marie Cassine. Le château devait dater du XVII' ou du XVIII' siècle.

Description:
Il s'agissait d'une élégante construction classique en brique er pierre. Elevé sur caves sur toute sa longueur, le château, qui dominait toute la campagne, montrait deux niveaux de sept travées. La travée centrale était incluse dans un avant-corps surmonté d'un fronton triangulaire percé d'un oeil-de-boeuf. Un escalier droit à double volée y donnait accès. Les ouvertures étaient rondes légèrement cintrées. La toiture en croupes était surmontée en son centre par un haut belvédère. Le logis était encadré par deux ailes plus basses, à un seul niveau. Celle de gauche n'avait qu'une travée, tandis que celle de droite en présentait cinq avec une toiture légèrement plus haute. La façade d'arrivée présentait la même disposition. L'assemblage brique et pierre donnait à ce château beaucoup de charme.

Extrait de: Il était une fois des châteaux dans l'Aisne . Jean Eck .

dimanche 20 janvier 2013

Premier message

L'histoire de Lesdins contée par deux passionnés


CAROLINE Olive est Anglaise. Elle passe avec sa famille une dizaine de jours de vacances dans la région. Elle se souviendra, sans aucun doute, de cette visite de Lesdins, commune de l'agglomération saint-quentinoise. « Ce n'est pas du tourisme typique, c'est très local », explique-t-elle, assise dans le salon des propriétaires du château de Lesdins.
Georges Lefaivre, descendant de la famille Chauvenet par sa mère, et son épouse ont ouvert en toute simplicité leur maison aux membres du groupe participant à la visite organisée par l'office de tourisme.
Le propriétaire des lieux a racheté la maison de ses ancêtres à l'état d'abandon voici vingt-cinq ans et, depuis, pièce après pièce, le couple rénove. « Ce que je vous fais visiter, ce n'est pas le château, car en lui-même il n'a rien d'extraordinaire. Je vous raconte le terroir, l'histoire de ma famille », confie-t-il aux visiteurs, s'improvisant pour l'occasion guide conférencier.
Il retrace l'histoire du site et évoque au final le souvenir de son grand-père retenu dans la maison durant l'occupation par les Allemands.
Sur les traces de Napoléon…
Avant d'être accueillis au château, les visiteurs, curieux de connaître les lieux et les gens de la région, avaient eu pour guide une personnalité. Aux hôtes installés autour de la table du conseil, Alain Richet, ancien maire, explique qu'il est né dans une ferme, juste en face.
Cet homme passionné conte avec moult anecdotes l'histoire d'une commune qui a su garder « son caractère rural et campagnard ». Lui aussi s'est improvisé guide, menant les promeneurs d'un monument à l'autre.
Il fait visiter l'église « rénovée de fond en comble » avec fierté et bonheur. Son épouse a emporté l'album photo qui retrace le déroulé des travaux. Il explique comment ont été financés les vitraux sur les côtés qui font allusion aux travaux des champs. Autrefois, Lesdins organisait une fête de la moisson.
Le four à pain du village a une histoire. Alain Richet était revenu une année de ses vacances avec cette idée de construire un four à pain. Alors maire, il soumet l'idée au conseil municipal qui le suit. Ainsi est née la fête du pain…
Au monument dédié aux mariniers, petit rappel historique du canal de Saint-Quentin et des projets successifs. Bonaparte relance le projet en 1801 selon l'idée de l'ingénieur Devic. La place aujourd'hui porte son nom. L'ancien maire évoque le passage de Napoléon avec Marie-Louise dans le souterrain du Tronquoy et la reconstitution historique qui a été organisée alors qu'il était maire.
Les visiteurs n'ont que la rue à traverser pour observer la mosaïque de la Vierge à l'enfant réalisée par un habitant, Renato Pozzobon. Il a également réalisé une tête de Christ pour l'église.
À quelques pas de là, Alain Richet s'enflamme quand il évoque ce nouveau projet : une crèche en extérieur. La voûte est en cours de construction, les personnages en plâtre ont déjà été réalisés. L'étoile du berger guidera les visiteurs dans la cour de la maison des associations, où ils découvriront le spectacle dès 15 heures.
Graziella Basile