Blog pour toutes et tous relatant les événements sur la vie du village de Lesdins

samedi 22 février 2014

Course de l’association Fabien Camus

Pour la bonne cause nous relayons avec plaisir l’annonce de la course Fabien Camus prévue le 16 mars 2014.

16 mars 2014 à St Quentin

version3_light(1)

Le responsable de l’association rappelle que tous les bénéfices récupérés sont utilisés pour vaincre et aider à la lutte contre la leucémie. Vous en trouverez le détail sur le site de l’association www.association-camus.com
 
(cliquez sur le lien pour) Affichage complet de la plaquette

jeudi 13 février 2014

Monsieur Claude Theillier mis à l’honneur

856823558_B972006459Z.1_20140212200227_000_G3S1TUC3F.2-0

Le plus âgé des adjoints du conseil municipal se retire de la vie politique après des dizaines d’années au service de la commune. Son âge et sa santé ont fini par le convaincre de passer la main pour enfin prendre soin de lui et de sa famille.

Claude Theillier, très ému, a été chaleureusement applaudi, lorsque Jérôme Lavrilleux, lui a remis la médaille d’or de la famille décernée par le conseil général.

Extrait de l’article paru dans l’Aisne Nouvelle le 12/02/2014

Pour lire l’article complet, cliquez ici.

mardi 11 février 2014

Mairie de Lesdins information

Une demande vient d'être formulée pour que soit complétée dans la page d'accueil les permanences  en mairie : du maire, et des adjoints. Le secrétariat vient de nous transmettre le rectificatif voir ci-joint.
Mairie de LESDINS

Tél : 03.23.08.52.66

A partir du 1er juillet 2012


Secrétariat ouvert au public

Lundi                 de 9 H à 12 H et de 14 H à 17 H 30

Mardi                de 14 H à 17 H 30

Mercredi         de 8 H 30 à 13 H

Jeudi                 de 14 H à 19 H 00

Vendredi         de 14 H à 17 H 30



Permanence du Maire Mr DEFRANCE

et du 2ème adjoint Mr LAGUILLIEZ

Jeudi       de 18 H  à 19 H



Permanence du 1er adjoint Mr BLONDEL

Mardi      de 18 H à 19 H

dimanche 9 février 2014

Mieux connaitre Mgr Hervé Giraud Evêque de Soissons, Laon, Saint Quentin,

Notre Évêque Hervé Giraud est devenu une personnalité marquante de notre département. La presse locale cherche à en savoir un peu plus sur l'homme de Dieu, d'autant plus qu'il utilise les nouvelles technologies pour s’exprimer, en plus de l'écriture. La semaine dernière, dans une grande librairie de St Quentin, il dédicaçait  son dernier livre.






Mgr Giraud et sa valise de visite, qui contient le nécessaire (étole, calotte, images bibliques…)...




« Mon père était cuisinier. Il travaillait donc tous les dimanches dans son restaurant, à Voiron. Et moi, dès l’âge de 8 ans, je faisais le service en salle ou au bar. Je dressais les couverts sur les tables, ou bien je préparais les plats, par exemple en décortiquant les grenouilles sous l’eau froide. J’en conserve un souvenir mitigé.

Si mon enfance n’a pas été malheureuse, elle fut rude. Ces dimanches, on travaillait jusqu’à 16 heures pour laver la vaisselle à la main. Mais je recevais des pourboires et les clients étaient souvent généreux. Ainsi, à mon entrée en sixième, j’ai pu m’offrir un vélo à huit vitesses et en profiter un peu le dimanche… après 16 heures ! 


Difficile de s’arrêter de travailler, même le dimanche

C’est peut-être en raison de ce passé qu’aujourd’hui encore, je travaille tout le temps. Il m’est très difficile de m’arrêter, même une heure. Apprendre à me reposer, c’est pour moi un vrai travail, même le dimanche. Aujourd’hui comme hier je n’arrête pas, selon l’expression de ma grand-mère, de “broger”, de penser, de réfléchir.

Mon père n’était pas croyant, mais ma mère nous envoyait à la messe le samedi soir, ou tôt le dimanche matin. Ma grand-mère, Mémé Alice, était très croyante. Comme elle était agricultrice, je passais aussi mes vacances à travailler, y compris le dimanche, pour “ébourrer” les oignons. Pourtant, j’ai toujours été un pratiquant régulier, notamment à la première messe du matin. C’est là que j’ai appris à goûter l’Évangile. Avec mes frères, on ne ratait pas la messe. Mais il fallait se lever tôt ! Quand j’étais adolescent, le dimanche, je pratiquais aussi le basket, surtout pour retrouver les copains.

La vocation dès l’enfance

Avant même de connaître un prêtre, j’ai toujours su, même si je luttais très fort contre cette idée, qu’un jour je serais prêtre. À 17 ans, lorsque j’ai eu mon bac, j’ai souhaité entrer au séminaire, mais mes parents m’ont sagement demandé de poursuivre mes études. En math sup puis en math spé, à Lyon, je participais à l’animation de l’aumônerie des collèges publics. 

Puis, au séminaire Saint-Irénée, toujours à Lyon, mes dimanches étaient pris par mon engagement apostolique à Tournon et à Vals-les-Bains (Ardèche). Tout comme à Rome, lorsque j’étudiais à l’Université grégorienne. Là, lorsque je n’étais pas “de service” pour prêcher à Saint-Louis-des-Français, j’ai enfin pu connaître de “vrais” dimanches, pour visiter Rome et l’Italie.

Lorsque j’ai débuté mon ministère en paroisse, à Privas (Ardèche), je célébrais cinq messes dominicales. Et le lundi, jour habituel de repos des prêtres, je préparais mes cours de théologie morale, une matière difficile et sensible, pour la Catho de Lyon. De 1992 à 2003, en fonction au séminaire Saint-Irénée puis universitaire à Lyon, j’étais plutôt libre le dimanche. Cela m’a causé un tel sentiment que j’ai demandé à être rattaché à une équipe pastorale à Tournon : célébrer la messe avec les gens me manquait.

En 2003, nommé évêque auxiliaire de Lyon, je passais toute ma semaine à des tâches de gestion des personnes et d’administration. Alors, le dimanche, les messes de confirmation étaient ma grande respiration en paroisse. Enfin sorti de mon bureau et des multiples réunions, j’aimais beaucoup y prêcher, avec le Peuple de Dieu dans sa grande diversité.

Quarantième visite pastorale



Depuis le 22 février 2008, je suis évêque de Soissons, Laon et Saint-Quentin. Évêque diocésain ordinaire, j’en suis à ma quarantième visite pastorale. Ce sont de vrais bonheurs ! Il me reste encore trois visites pour boucler le tour des 864 clochers de l’Aisne.


Donner l’homélie, c’est, pour moi, tous les dimanches, une vraie joie. J’y vois un service, dans un double sens : je sers l’Évangile à d’autres, comme je servais un bon plat dans le restaurant de mon père ; et je suis au service de la Parole qu’est Jésus lui-même. C’est mon premier devoir. Les gens écoutent et attendent la Parole et une parole. J’ai envie de leur dire : “àvous la Parole ! Servez aussi la Parole.” Ma manière d’être et de penser fait que j’aime développer une pensée simple, structurée et compréhensible par tous.


Désormais, les dimanches après-midi, je prépare aussi mes “twitthomélies” de la semaine. Cela prend un peu de temps, mais j’aime ce moment-là. Plus de mille de ces homélies en 140 caractères sont rassemblées dans un livre (1). Je continue donc à travailler même le dimanche ! Reste que le dimanche soir, je m’accorde parfois le temps de regarder un film. Depuis deux ans, je suis amené à participer au Festival de Cannes, et cet autre lieu de service de l’Évangile me passionne aussi. »


 


Recueilli par FRÉDÉRIC MOUNIER







jeudi 6 février 2014

Combats d’octobre 1918 à Lesdins

A partir de la carte militaire simplifiée retraçant les combats d’octobre 1918 sur la commune de Lesdins, je vous propose une carte actualisée “Google Earth”  reprenant les sites remarquables positionnés sur celle-ci.

Carte militaire


 Carte Google Earth

Ci-joint liste des morts Tombe N°1 et Tombe N°2 inscrits à droite sur la carte militaire, la qualité des photos est médiocre mais on peut quand même distinguer les noms.

Capture05
 Liste-2
 Liste-3

mercredi 5 février 2014

Combats sur LESDINS en octobre 1918

Trente cinq jours avant l’armistice du 18 novembre 1918, le 4 octobre 1918  de violents combats se sont tenus dans notre région, et en particulier sur notre commune de LESDINS. Il a fallu qu’une demande en mairie de Lesdins par une famille de Saône et Loire nous fasse  découvrir ce qui s'est passé dans notre région. Pour bien situer l’endroit où se sont déroulés les combats il faut vous situer sur la route Lesdins Sequehart  sur votre droite en bordure vous avez le bois de L’Allière dit par les militaires  le bois de l' AUTRUCHE. Sur votre gauche en descendant la côte vers Sequehart se trouve à 300 m  le bois de Cauvigny, dit le bois du CUISTOT
 Ci joint la carte fournie par les archives militaires représentant le triangle LESDINS, SEQUEHART, LEVERGIES,  LE TRONQUOY  dénommé LE CHARDON VERT.
On peut considérer à la lecture des archives que les Français accompagnés des Britanniques sont arrivés par le Tronquoy  ont trouvé de la résistance sur le bois du Tronquoy, elle s'est intensifiée sur le bois de Cauvigny dit bois des Cuistots pour finir par un assaut meurtrier mais victorieux sur le bois de l'Allière dit bois de l'Autruche et du Blockaus se trouvant à 50 m de la lisière du bois. Ces combats ont été fatals pour 40 des nôtres, ils ont été inhumés dans deux fosses que l'on voit sur le plan. Parmi eux on trouve PIPONNIER Jean Claude de Loisy en Saône et  Loire.
Le 13 mai 1924 ils ont été exhumés de LESDINS pour être inhumés à nouveau à la nécropole de Saint Quentin route d'AMIENS.




Le blockhaus se trouvant dans la pâture à 50 m du bois de L' Allière dit bois de l'Autruche 
                                   
eglise 14 18
L' EGLISE de LESDINS bombardée en 1917
 
clip_image001
La Basilique de Saint-Quentin

Mardi 1er octobre
Nos troupes ont attaqué au sud de Saint-Quentin, sur le front Urvillers-Cerisy. L'ennemi, qui a opposé une résistance énergique, a été rejeté de ces deux villages, qui sont en notre possession. Nous avons franchi la route de Saint-Quentin à la Fère et dénombré 500 prisonniers.
Entre Ailette et Aisne, nous avons réalisé une avance de deux kilomètres de part et d'autre du Chemin-des-Dames, occupé Pargny-Filain, Filain et Ostel.
En Champagne, des résultats importants ont été obtenus.
Nous avons, sur notre droite, emporté Bouconville et élargi nos positions au nord de ce village. A l'ouest de cette localité, nous nous sommes emparés du mont Cuvelet âprement défendu par l'ennemi. Plus au nord, nous avons pris Sechault ; plus à l'ouest, Ardenil, Monfauxelles, Neux. Nous avons pénétré dans Sainte-Marie-à-Py.
Les Anglo-Belges ont battu l'ennemi sur la haute crête des Flandres et sur la position Messines-Wytschaete.
Les Belges ont pris Dixmude, Zarren, Terrest, Stadenberg, Westroosebeke, Moorslede. Ils ont attaqué la route Roulers-Menin, ainsi que Colliemolennoek (4 kilomètres de Roulers).
Les Anglais ont dépassé les bois de Plogstaert, Sapabad, Saint-Temprielen, Terband, Dadtzeele.
Les Anglo-Belges, en deux jours, ont capturé 9000 prisonniers et 200 canons.
Les Bulgares ont accepté toutes les conditions mises par les Alliés à l'armistice. Les hostilités sont suspendues.
Mercredi 2 octobre
Entre Aisne et Vesle, nos troupes se sont portées à l'attaque et ont réalisé de sérieux progrès sur un front de douze kilomètres. Malgré la résistance de l'ennemi, elles ont enlevé Revillon, Romain, Montigny-sur-Vesle. Poursuivant plus au nord, nous avons atteint les abords sud de Meurival et de Ventelet. 1600 prisonniers ont été dénombrés.
La bataille a continué sur le front de Champagne. Nous avons rejeté l'ennemi de Sainte-Marie-à-Py et dépassé le village. Au nord de Somme-Py, nous avons atteint le coude de la route nationale. Plus à l'est, nous avons conquis Aure, ainsi que les plateaux et les bois au nord de ce village.
Nous avons pris Marvaux, Binarville, Condé-les-Autry avec un matériel considérable. En quatre jours, 13000 hommes et 300 canons sont tombés entre nos mains de la Suippe à l'Argonne.
Les Anglais ont poursuivi leur avance dans la région de Saint-Quentin-Cambrai. Ils tiennent Thorigny, le Tronquoy, Gonnelieu et ont atteint Crèvecoeur, Proville et Tilloy. L'ennemi a incendié Cambrai, qui est enveloppé.
Les troupes belges ont également progressé dans le Nord, arrivant à Zarren, à Staden, dépassant la route Roulers-Menin, menaçant Warneton et débordant la Lys, sur la ligne Warneton-Comines- Wervicq.
clip_image002
Jeudi 3 octobre
D'importants résultats ont été acquis par nos troupes dans la région de Saint-Quentin. Poursuivant l'ennemi en retraite, elles ont pénétré dans la ville jusqu'au canal, puis elles ont rejeté les Allemands sur la rive est.
Sur le front de la Vesle, les Allemands ont été contraints d'abandonner les plateaux entre l'Aisne et la région de Reims. Nous avons occupé Maisy et Consevreux, Meurival, Ventelet, Bouvancourt, Trigny, Chenay, Merfy, Saint-Thierry, Pouillon, Thyl.
2100 prisonniers ont été dénombrés. Nous avons capturé une vingtaine de canons, dont dix de gros calibre.
En Champagne, la 4e armée a accru ses avantages. Nous avons atteint les abords sud de Challerange.
Les Anglais ont progressé à l'est de Levergies, enlevé Joncourt, Estrées, chassé l'ennemi des hauteurs au sud du Catelet, brisé des contre-attaques entre Cambrai et la Sensée, avancé à l'est de Tilloy et aux environs de Blêcourt.
En septembre, les troupes britanniques ont fait 66300 prisonniers et capturé 700 canons. En août et septembre, elles ont fait 123.618 prisonniers et pris 1400 canons.
Les Anglo-Belges ont progressé vers Hooglede et Roulers. Les troupes britanniques ont enlevé Ledeghem, sur la ligne ferrée de Roulers à Menin, et franchi la Lys, entre Werwicq et Commines.
Damas, avec 7000 prisonniers, est tombée aux mains du général Allenby.
clip_image003
Vendredi 4 octobre
Sur le front au nord de la Vesle, nos troupes ont pris Loivre.
Dans la région de la Neuvillette, une violente contre-attaque allemande n'a pas obtenu de résultat. En Champagne, les combats engagés la veille se sont poursuivis. Nous avons pris Challerange.
Les Allemands ont essayé de nous rejeter du bois au sud-est d'Orfeuil. Par trois fois, leurs assauts ont été brisés. Nous avons conservé nos gains et infligé de lourdes pertes à l'ennemi. Le chiffre des prisonniers faits par nous s'est encore accru.
Les Allemands ont dû entreprendre un repli étendu de leurs lignes à la suite des échecs qu'ils avaient subi sur le front britannique.
Depuis Lens jusqu'à Armentières, ils évacuent leurs positions retranchées qu'ils tenaient depuis les débuts de la guerre de position.
Sur le front de repli, nos alliés ont atteint la ligne Cité-Saint-Auguste, Douvrin, est de la Bassée, est d'Aubers, ouest de bois Grenier. Une attaque ennemie a échoué au nord de Cambrai. L'offensive anglaise se poursuit au nord de Saint-Quentin.
Samedi 5 octobre
Des combats violents sont engagés dans la région de Saint-Quentin, entre Lesdins et Seguehart, où l'ennemi oppose une très forte résistance.
Plus au sud, nous avons pris pied sur la voie ferrée à l'est de Saint-Quentin et progressé en combattant à l'est du faubourg d'Isle. Nous avons fait 100 prisonniers.
Au nord-ouest de Reims, nous avons enlevé Cormicy; nous bordons le canal entre Consenvreux et la Neuvillette. En Champagne, violente bataille. Nous avons élargi nos gains dans la région au nord de Somme-Py. Nos troupes se sont emparées de la crête du Blanc-Mont et de la ferme Medeah, à cinq kilomètres au nord-ouest de Somme-Py. 2800 prisonniers ont été dénombrés.
Les Anglais ont attaqué de Sequehart au canal, au nord de Bony, sur un front de treize kilomètres.
Ils ont pris Remicourt et Wrancourt, faisant plusieurs centaines de prisonniers, atteint les lisières de Montbrehain et les hauteurs au sud de Beaurevoir.
Ils ont forcés le passage du canal de l'Escaut à Gouy et au Catelet, s'emparant de ces deux villages et des hauteurs à l'est, en faisant un grand nombre de prisonniers. Nos alliés ont occupé Armentières. L'ennemi a été chassé de Lens.
Le prince Max de Bade devient chancelier allemand.
Dimanche 6 octobre
Nos troupes ont pris une part active à la dure bataille engagée au nord de Saint-Quentin. Nous nous sommes emparés du Chardon-Vert, au sud de Sequehart, et de plusieurs bois fortement organisés.
Plus au sud, nous avons, pris pied dans Lesdins et enlevé Morcourt. L'ennemi à contre-attaqué violemment à plusieurs reprises. Tous ses efforts ont été brisés. Nous avons fait 400 prisonniers et pris 4 canons lourds.
En Champagne, les troupes franco-américaines ont remporté de sérieux avantages. Sur notre gauche, nous avons poussé nos lignes à plus de quatre kilomètres au nord d'Auberive et à huit kilomètres au nord-est de Somme-Py jusqu'à Arnes. Nous avons conquis les villages de Vaudesincourt, Dontrien, Saint-Souplet, les bois de la région de Grand-Bellois.
Plus à l'est, nous avons progressé jusqu'aux abords de Saint-Etienne-à-Arnes et pris pied sur le plateau d'Orfeuil. Le village de ce nom a été enlevé, nous avons évacué Challerange.
Les Anglais ont progressé aux abords de Cambrai.
Le repli de l'ennemi se poursuit dans le secteur Lens-Armentières. Les éléments britanniques avancés ont atteint Wavrin et Erquinghem, à l'ouest d'Haubourdin.
La dernière attaque effectuée sur le front belge a donné à nos alliés 10500 prisonniers, dont plus de 200 officiers, 350 canons, 200 mortiers de tranchées, 600 mitrailleuses.
On donne pour faite l'abdication du tsar de Bulgarie.
Lundi 7 octobre
Les troupes allemandes, sous la pression des forces franco-américaines, se replient sur le front de la Vesle et sur le front de Champagne. Le front de recul est de quarante-cinq kilomètres.
Reims a été d'abord dégagé, le fort de Brimont, le massif de Moronvilliers, occupés; puis, la poursuite continuant, nos soldats ont franchi le canal de l'Aisne, dans la région de Sapigneul, atteignent les abords d'Aguilcourt. Plus à l'est, ils approchaient d'Auménancourt-le-Petit.
Puis Nogent-l'Abbesse et son massif étaient dépassés. Nous occupions le village de Pont-Faverger, sur la Suippe.
Sur l'Arnes, nos éléments avancés ont abordé la crête boisée au nord de la rivière. Plusieurs centaines de prisonniers ont été faits.
Au sud de l'Ailette, les Italiens ont pris Soupir et son parc.
Au nord de Saint-Quentin, nous avons progressé à l'est de Lesdins.
Les Anglais ont pris Montbrebain, en y capturant 500 Allemands. L'ennemi a vainement essayé de rentrer dans ce village. Beaurevoir a été également enlevé. Le total des prisonniers dans cette région est de 1000.
L'Allemagne, l'Autriche et la Turquie ont envoyé des messages à Wilson pour fui offrir d'entamer des pourparlers sur la base de ses derniers messages.
Mardi 8 octobre
Bataille au nord de Saint-Quentin, entre Morcourt et Sequehart. Nos troupes ont enlevé Rémancourt, la ferme Tilloy et plusieurs bois organisés en points d'appui. L'ennemi a résisté avec une furieuse énergie sans pouvoir enrayer l'avance de nos troupes, qui ont conquis le terrain pied à pied, faisant plusieurs centaines de prisonniers.
Au nord de Reims, nous avons atteint la Suippe en de nombreux points. Les arrière-gardes allemandes ont résisté sur la rive sud et contre-attaqué à plusieurs reprises. Nos troupes les ont refoulées en leur infligeant des pertes sanglantes.
Nous tenons les lisières sud d'Aguilcourt, et le village de Bertricourt, au nord de la Suippe. Plus à droite, nous avons forcé le passage de la rivière et pris le cimetière de Pongivart, ainsi que Saint-Masmes et Hauvine, au nord de l'Arnes.
Les Anglais ont fait 400 prisonniers aux environs d'Aubenchel-aux-Bois, 34 autres dans le secteur d'Oppy. Ils ont établi des postes sur les passages du canal au nord d'Aubencheul-au-Bac et à l'ouest d'Oppy. Une autre patrouille a pris un poste allemand à l'est de Berclau.
Mercredi 9 octobre
Dans la région de Saint-Quentin, diverses opérations locales, entreprises pour améliorer notre front, ont donné des résultats. 700 prisonniers ont été faits.
Sur le front de la Suippe et de l'Arnes, la résistance de l'ennemi ne s'est pas ralentie. Sur l'Arnes, une forte contre-attaque nous a repris momentanément le village de Saint-Etienne, mais nous l'avons reconquis peu après en faisant 100 prisonniers.
Plus à l'ouest, nous avons enlevé, après un combat acharné, un système fortifié que défendait les abords sud d'Isles-sur-Suippe et avons atteint en combattant les abords de Saint-Etienne-sur-Suippe.
Nos détachements ont brisé en deux endroits le passage de la rivière dans la région d'Auménancourt-le-Petit. Nous nous sommes emparés de Berry-au-Bac.
Les Anglais ont avancé leur ligne sur un front de quatre milles au nord de la Scarpe. Ils ont pris Biache, Saint-Vaast et Oppy, en faisant plus de 100 prisonniers et en capturant un certain nombre de mitrailleuses.
Des combats de patrouilles ont eu lieu au nord-est d'Epinoy et au nord d'Aubencheulaux-Bois. Nos alliés ont progressé dans ces deux localités.
Une division navale française est entrée dans le port de Beyrouth.
M. Wilson a répondu par l'intermédiaire de M. Lansing et du ministre de Suisse à l'offre Max de Bade. Il demande des précisions sur deux points :
1° L'Allemagne accepte-t-elle les propositions des messages présidentiels, ou entend-elle simplement discuter sur leur application?
2° Le chancelier parle-t'il au nom du G.Q,G. ou du peuple allemand?
M. Wilson ne parlera d'une cessation des hostilités à ses alliés que lorsque les territoires envahis auront été évacués par les armées impériales.
Le cabinet turc présidé par Talaat pacha a démissionné. Il y aurait un cabinet Tewfik.
Jeudi 10 octobre
Au nord-est de Saint-Quentin, nos troupes, en liaison avec l'armée britannique, ont attaqué sur un front de 10 kilomètres. Malgré une résistance opiniâtre, nous avons pénétré dans les fortes positions de l'ennemi et réalisé de sérieux progrès.
Fontaine-Uterte et la ferme Bellecourt sont entre nos mains. Nous avons porté nos lignes aux lisières sud et ouest d'Essigny-le-Petit, conquis les bois à l'est de Tilloy, la cote 134, et le village de Rouvroy.
Plus au sud, nous avons pris les positions allemandes entre Harly et Neuville-Saint-Amand et débordé ce village par le nord.
Les Anglais ont attaqué sur 35 kilomètres, de Saint-Quentin à Cambrai, et avancé sur une profondeur de 5. Ils ont pris Beauregard, Premont, Serain, Malancourt, Villers-Outreaux, Lesdain, Esnes, et fait des milliers de prisonniers. Ils sont entrés dans Cambrai.
Les Franco-Américains ont occupé au nord de Verdun le bois des Caures, les bois d'Haumont, Cousenvoye, Brabant, Haumont et Beaumont.
Vendredi 11 octobre
Les Anglais, sur le front entre Saint-Quentin et Cambrai, ont fait plus de 10000 prisonniers et capturé de 100 à 200 canons. Vingt-trois divisions ennemies étaient engagées sur ce front. Leurs troupes ont avancé sur tout le front entre Somme et Sensée, et largement progressé vers l'Est. Ils ont atteint la ligne Bohain-Busigny-Caudry-Cauroir.
Sur notre front, les Allemands ont dû se replier au sud et au nord de Saint-Quentin.
Nous avons pris Etaves, Beautroux, Fonsomme, Fontaine-Notre-Dame, Maisy, Mézières-sur-Oise, progressé de 8 kilomètres, capturé 2000 prisonniers. Au nord de l'Arnes, nous tenons Cauroy. Dans la vallée de l'Aisne, qui a été franchie, nous avons Montcheutin. 600 prisonniers ont été faits.
Les Américains ont occupé les hauteurs de l'Argonne au sud de Marcq et rejoint nos troupes à Lançon, en faisant 2000 prisonniers.
Samedi 12 octobre
Notre avance continue à l'est de Saint-Quentin. Six kilomètres ont été gagné sur certains points. Nos lignes ont été portées aux abords de Bernaville, à l'est de Montigny et de Bernot. Nous avons occupé Fieulaine, Neuvillette, Regny, Châtillon-sur-Oise, Thenelles.
Au sud de l'Oise, nous avons enlevé Servais.
En Champagne, l'ennemi bat en retraite dans la direction de l'Aisne. Nous avons dépassé Liry, Monthois, Challerange et atteint les abords de Mont-Saint-Martin. Grandpré est occupé.
Les Anglais progressent à l'est de Bohain. Ils tiennent Vaux-Andigny, et ont atteint la ligne de la Selle et pris le Cateau. A l'ouest de Solesmes, ils ont Avesnes, Rieux et Thunn-Saint-Martin. A l'ouest du Canal de l'Escaut, Estron; au sud-est de Lens, Rouvroy.
Les Américains, avançant sur la Meuse, ont fait 1000 prisonniers.
Documents extraits des archives militaires                                                                                                                         Si vous voulez en savoir plus sur les combats qui se sont déroulés dans notre région je vous conseille de passer par Google et de frapper Lesdins 02100 Chardon Vert

dimanche 2 février 2014

La galette toujours reine (suite)


Suite au partage de la galette des rois organisé par le dynamique comité des fêtes de LESDINS, de nouvelles photos nous ont été proposées. C’est avec plaisir que nous les mettons sur le blog de Lesdins                                   

2014-01-31 20.11.39
Le mot d'accueil du président Gilbert Wattiau
2014-01-31 20.11.51
Le sérieux est de mise durant l'allocution
2014-01-31 20.11.32
l'attente est fébrile avant de connaitre les Reines et les ROIS  
2014-01-31 20.11.59
Pour la qualité des photos voir pour un éclairage approprié

samedi 1 février 2014

La galette toujours reine

  

En ce vendredi 31 janvier le comité des fête de Lesdins n’a pas oublié de réunir ses membres actifs pour partager la galette des rois. Toujours  beaucoup de curiosité au tirage des  Reines et des Rois.

20140131_193732
La reine entourée de ses voisins Roselyne et Jean Marie
20140131_194138
Le roi Pierrot pour les intimes avec une petite reine
20140131_192242
Une bonne occasion de se retrouver
20140131_192324
Une belle représentation des membres du comité
 
20140131_192304
dommage pour les photos:  l'éclairage  n'était pas de la partie


20140131_193839
Les enfants ont bien apprécié les galettes
               Il manque sur les photos les personnes qui se trouvaient aux fourneaux. Sans elles il n'y aurait pas eu cette petite réception. Un grand merci

Les 10 KM de Morcourt le 23 février 2014

Nous sommes heureux de relayer l’annonce des 10 KM de Morcourt qui vont être courus pour la 23éme édition avec un départ à 14H00.
Course de qualification au championnat de France.
Vous êtes attendus soit en tant que participants, soit en tant que spectateurs pour encourager tous les sportifs qui vont courir.
Pour vous inscrire directement sur le WEB cliquez sur le lien ci-dessous.
Pour visiter le site de l’ASL Morcourt cliquez sur le lien ci-dessous.
Présentation 02 2014 03
La semaine suivante : Course du Mile
affiche mars 2014